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Retrouvez dans cette rubrique les ouvrages papier publiés par nos membres ou intervenants à nos conférences.
Editeur: Le Pas d'Oiseau, 15 euros
Paris, 7 juillet 1936, quatre-vingt-dix coureurs prennent le départ du trentième Tour de France.
La ferveur populaire les accompagne après un printemps agité. Alors que le calendrier cycliste déroule ses habituels rendez-vous, la victoire de l’alliance électorale du Front populaire porte Léon Blum à la tête du gouvernement. D’importants mouvements de grève conduisent aux accords Matignon. Pendant que sur les routes du Tour, poings levés et banderoles revendicatives rappellent la vigueur des mouvements sociaux, aux frontières les dictatures se renforcent. Hitler remilitarise la Rhénanie et prépare les Jeux de Berlin qui débutent quand la Grande Boucle s’achève. L’invasion de l’Éthiopie par Mussolini n’est pas étrangère à l’absence des coureurs italiens sur ce Tour 1936.
L’équipe de Belgique de Sylvère Maes rivalise avec les Tricolores où l’unité laisse à désirer autour d’Antonin Magne. Le Basque Ezquerra l’emporte à Cannes au lendemain du soulèvement militaire dirigé par le général Franco au Maroc espagnol.
Au Parc des Princes, devant 40 000 spectateurs, Sylvère Maes remporte son premier Tour de France. Le Belge réalise un exploit solitaire lors de l’étape des quatre cols pyrénéens entre Luchon et Pau. Eddy Merckx renouvellera la performance trente-trois ans plus tard.
Second de Maes, Magne, sacré champion du monde en septembre, annonce qu’il souhaiterait diriger une formation professionnelle au terme de sa carrière. La légende de l’emblématique directeur sportif de l’équipe Mercier est en marche, avant la rencontre avec Raymond Poulidor, enfant du Limousin né en 1936, une année réellement peu banale…
Avec 1936, un Tour de France populaire, Jean-Paul Bourgier poursuit son exploration de l’histoire du Tour au rendez-vous de la grande Histoire. Comme lors de ses précédentes publications – Le Tour de France 1914 et 1919, le Tour renaît de l’enfer –, il mêle avec justesse sa passion pour le vélo et son goût pour l’Histoire.
Editeur: Presses Universitaire De Saint Etienne, 9 euros
Brigitte Carrier-Reynaud, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Saint-Etienne a publié récemment un petit fascicule très didactique sur la rubanerie stéphanoise. Publication de l’Université de Saint-Etienne, cet ouvrage est bienvenu pour ancrer notre réflexion dans la réalité de l’impact de cette industrie sur notre ville, hier et aujourd’hui, sur son attractivité et la richesse de son patrimoine. Nos adhérents devraient tirer un grand bénéfice à sa lecture.
« L’industrie rubanière a laissé dans la ville de nombreuses traces, tant matérielles qu’immatérielles. Cet ouvrage est une invitation à parcourir le chemin qui conduit de l’économique au culturel, de la production à la conservation : comment ce qui fut autrefois une activité productive majeure de l’économie stéphanoise est devenue aujourd’hui une part essentielle du patrimoine de la ville qui occupe une place de choix dans les salles et collections du musée d’art et d’industrie. Les entre- prises d’aujourd’hui assurent également la préservation et la transmission de savoir-faire hérités du passé.»
Editeur : Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne. 29.50 euros
En 1820, Claude Verney remporte le premier prix de monture-sculpture avec une crosse représentant Diane chasseresse.
En épousant Antoinette Carron, il fonde la société Verney-Carron, aujourd'hui la dernière manufacture d'armes stéphanoise.
Derrière l'histoire de la société, c'est l'histoire de l'armurerie qui se dessine entre périodes de production et de crises, sous-traitance et innovations techniques.
1820-2020 : deux siècles d'armes exceptionnelles.
Editeur: Actes graphiques. Collection Histoire et Mémoire. 24 euros
Ils ont pour nom Chéri-Rousseau, Didier-Drevet, Claudius Villard, Michel Rondet, Valentin-Smith, Froget, Benoit Escoffier, André Merllié, Marie Faure, Francisque Bernard, Philippon dit Babochi, Balaÿ neveu, Poidebard-Cholat, Courally, Félix Devillaine,Jean Carret, Charles Gaches, Faure dit Cou-Tors, Vital de Rochetaillée, Testenoire-Lafayette. Vingt portrait de vingt Stéphanois d'avant 1914 : un passementier, un canonnier, un mineur, un médecin, un avocat, un curé, un notaire, un fabricant de ruban , un ingénieur des mines, un employé de commerce, un fontainier, une ourdisseusse, un cordonnier etc. Inconnus, célèbres ou oubliés, ils sont nos aïeux de l'avant-dernier sièc1e. Certains ont connu un destin mouvementé, d'autres une vie paisible. L'anarchiste exalté côtoie le royaliste fervent, le riche héritier apprécie le pauvre talentueux, l'ouvrier syndicaliste affronte l'ingénieur paternaliste. Bref, la vie dans toute sa complexité. Richement illustré (Plus de 180 images), ce livre offre une autre vision de l'histoire stéphanoise au XIXe sièc1e.
Gérard Michel Thermeau, docteur en Histoire, président d'honneur d'Histoire et Patrimoine, est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire de Saint-Étienne et de sa région. Il a déjà publié chez Acte Graphique Stéphanois d'ailleurs, Stéphanois de coeur.
Editeur: Le pas d'oiseau. 15 euros
« Je vous propose de décerner au petit Benoit Faure le titre de Roi des Grimpeurs. » Ainsi s'exprime le 20 juillet 1930 Henri Desgrange, rédacteur en chef de L'Auto et créateur du Tour de France. Le propos élogieux salue les performances du coureur forézien qui passe en tête au sommet de la plupart des cols du Tour de France. L'année précédente, le patron du Tour l'a surnommé « la Souris» à cause de sa petite taille, de sa facilité à avaler les fortes pentes, mais aussi à sa capacité à se glisser dans la bonne échappée ou à se faire oublier au sein du peloton. Le Tour de France est son royaume. Il remporte une étape à Nice et le classement des touristes-routiers en 1929 et 1930.
Benoît Faure brille également lors des courses d'un jour où il multiplie les succès et les places d'honneur affirmant de belles qualités de sprinter. Très endurant et doté d'une farouche volonté, " la Souris » réalise des coups 'éclat sur les très longues distances. Ne conduit-il pas à 49 ans une échappée solitaire de plus de 500 kilomètres lors de Paris-Brest-Paris 1948 ? Au cours d'une carrière d'une exceptionnelle longévité, il côtoie les Magne, Leducq, Vietto et assiste aux débuts prometteurs de Robic, Caput, Géminiani et Louison Bobet. Malicieux et ne manquant pas d'humour, Benoît Faure se retire à Saint-Ëtienne et dans son Forez natal où les souvenirs des exploits de "la Souris" restent vivaces.
Jean-Paul Bourgier est aussi l'auteur de Le Tour de France 1914; 1919, le Tour renaît de l'enfer et Ô Galibier !, également parus aux éditions Le Pas d'oiseau. Il raconte le sport cycliste avec son oeil d'historien, mais aussi avec son goût immodéré pour la petite reine et pour son cher Forez.
Editeur: Actes graphiques. Collection Artisanat et Industrie. 24 euros
L'arme et le cycle font partie des industries traditionnelles de la Loire, qui ont connu un brillant essor et ont fait rayonner la réputation industrielle de Saint-Étienne. L'historien retient aussi la fragilité du système de production constitué d'une poussière d'ateliers dépendants de grands donneurs d'ordre. Ce système s'est écroulé comme un château de cartes dès la disparition des donneurs d'ordre dans les années 1970-1980.
Aujourd'hui, un petit nombre d'acteurs résiste en s'adaptant aux tendances des marchés et aux nouvelles technologies. Dans le secteur de l'arme, l'État apporte une forte contribution économique en produisant des matériels et des équipements de combat et de défense. Quelques entreprises familiales héritières de savoir-faire et des artisans motivés par la réalisation du produit personnalisé continuent de fabriquer des armes à feu portatives et des armes blanches. Le secteur du cycle profite d'un marché en forte croissance. Les quelques sociétés, qui ont survécu à la _ débâcle, démontrent une capacité à rebondir. De jeunes entrepreneurs jouent la carte de la nouveauté technique, du haut de gamme et des services. Manufrance s'accroche à son histoire et poursuit l'aventure.
Le renouveau de ces deux activités manufacturières sur le territoire suppose une coopération entre les acteurs, le soutien des collectivités publiques aux projets porteurs d'avenir et une ambition collective.